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François Antoine Assoumou célébré par les jeunes au Cameroun


Il est mort il y a 36 ans aujourd'hui. Et pourtant, de plus en plus, il est reconnu comme une des grosses perles poétiques et littéraires du Cameroun. Une jeunesse en liesse l'a célébré il y a quelques jours à Yaoundé, à l'occasion de la grande conférence sur le thème "Il s'appelait François Antoine Assoumou", organisé par le CLIJEC (Cercle littéraire des jeunes du Cameroun) lors de la première édition du "KAMEROON Festi-jeunesse de Littérature".


En présence de plusieurs ainés dans le domaine, tels que Awono Jean-Claude ou Dr. Francois Bingono Bingono, les échanges coordonnées par le poète camerounais Ulrich Talla Wamba, ont donnée du sourire à la grande jeunesse en liesse venue découvrir la plume poétique d'un être mystérieux.


En rappel:

Antoine François Assoumou est né le 27 août 1963 à Yaoundé, deux ans après ANNE CILLON PERRI et cinq ans avant Jean Claude AWONO. Il a commencé à écrire à l’âge de treize ans et a bouclé toute sa carrière littéraire en moins de quatre ans. Il mourra le 9 juillet 1980 de suite d’un accident de natation dans la piscine de son grand-père à Edéa, treize jours avant son dix septième anniversaire.


Fils de Jean Assoumou Avebe, brillant économiste et haut fonctionnaire dans l’administration camerounaise, Antoine François est le cinquième des sept enfants de sa mère, née Félicité Logmo. Particulièrement doué à l’école (il a été reçu au concours d’entrée en sixième alors qu’il n’étais qu’au cours moyen un), il ne manifeste pourtant aucun enthousiasme pour les études. Il préfère s’enfermer dans sa chambre pour lire et méditer. Au cours de l’année scolaire 1978-1979 par exemple, le nombre d’absences qu’il totalise à l’école est impressionnant. Ses bulletins de notes indiquent au demeurant qu’il rend des copies blanches aux examens et qu’il passe très peu de temps au lycée Leclerc. En effet, il préfère fréquenter les centres culturels français, allemand et américain où il emprunte une quantité prodigieuse de livres. Il n’accepte d’ailleurs de retourner à l’école l’année suivante que pour ne plus chagriner sa tendre mère. Pour cela, il exige un changement d’établissement scolaire. Ses parents accèdent à sa demande et l’inscrivent au lycée bilingue où il sera reçu à l’examen probatoire à titre posthume.


https://news.camoo.cm/read/413/franA-ois-antoine-assoumou-cA-lA-brA-par-les-jeunes-au-cameroun.html

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