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La sagesse de mon village ou la constitution du peuple Bangangté !



La sagesse de mon village ! Un livre à lire absolument surtout si vous voulez connaitre le peuple bangangté tous ceux qui comme moi ont lu ce livre ont sans doute été surpris de savoir que ce livre a été écrit par une blanche, une française d’origine : Claude Njiké Bergeret.

Cette femme est un véritable Boeing de la culture Bamiléké, celle Medumba en particulier. Parlant d’elle, elle est une française ayant épousé un Roi Bangangté : NJIKE POKAM François. Rassurez-vous comme elle le dit si bien dans l’un de ses livres, elle l’a aimé son mari d’un seul cœur. Ayant donc séjournée de nombreuses années à la chefferie, elle s’est métamorphosée avec le temps, ses mœurs français cédant place à ceux Medumba. Elle est extraordinaire cette femme ! Vous pouvez encore profiter de toute son expérience si vous lui faites une petite visite de courtoisie chez elle à KU’TCHUP par le projet route du Noun.


La sagesse de mon village est son deuxième livre après le premier (Ma passion Africaine) qui été à sa sortie dans le top 10 des best -Sellers en France. La sagesse de mon village est un grand livre, mais pas si gros que ca. 213 pages édité et publié par les éditons Jean Claude Lattes en 2000. Dans ce livre témoignage, l’auteur indique clairement de par sa dédicace faite à tous le peuple bangangté, le sujet de son chef d’œuvre. Claude Bergeret après avoir décrit dans un prologue son village bangangté, divise son livre en huit partes que je vous les livre ici pour vous donner un aperçu du développement des idées y afférant.

  1. Derrières les apparences : « ce sont nos yeux qui nous trompent »

  2. Les saisons : « nous sommes les perles du collier »

  3. Créer des liens : « des noms qui écrivent l’histoire »

  4. Le deuil : « les funérailles, c’est le partage »

  5. Le mariage : « s’unir ou se séparer sans drame »

  6. La femme : « la reine du champ et du foyer »

  7. La famille : « bienvenue enfants de tous »

  8. L’enfant : « attacher la nouvelle liane à l’ancienne »

Des chapitres riches, pleins de sens , d’enseignements et de renseignements ou l’auteur donne un témoignage de ce qu’elle a vu chez les Bangangtés, de ce qu’elle a comprit chez les bangangté, en partageant son point de vue sur le quotidien du peuple qui l’a adopté. Ayant vécu 37 ans avec les Bangangté (au moment ou elle écrit ce livre), l’auteure parle de son village bangangté, de sa langue, le Medumba comme de « ses racines les plus profonds », « ce lien entre les vivants et les morts. » Appréciez ce récit de la page 17 : «apprendre à observer par soi même, telle est la première qualité chez les gens de mon village, qualité que j’ai eu du mal à acquérir, tant j’étais encore prise dans le carcan occidental,(…)les bangangté laissent les choses venir à eux. Alors les portes s’ouvrent d’elles mêmes, et la réalité leur apparait comme une évidence, ils s’y intègrent sans douleur, sans angoisse, ils en font partie. Il n’y a là ni attentisme, ni manque de curiosité, mais seulement de la patience. »


Dans un style narratif et un langage vraiment à la portée de tous, la reine blanche à travers beaucoup de rebondissements nous emmène dans les mœurs, us et coutumes du peuple Medumba. Je souhaite vivement qu’après lecture de la sagesse de mon village, vous grandissez davantage en sagesse. Mais en attendant, please share the Reading !

Aurlus Franck Kemayou

Facebook.com/ Kemayou Aurlus Franck

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