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Communiqué de Presse :: Ephraim Leka sera l'invité du CLIJEC


Biographie


C’est le 21 Octobre 1989, dans la capitale camerounaise, Yaoundé, que Ephraim Leka, va pousser son premier cri. Très jeune passionné de la Littérature et de la Lecture, il va participer à un concours de Nouvelles, organisé par par le CREPLA (Centre Régional pour la Promotion du Livre en Afrique au Sud du Sahara). C’est de là, que surviendra quelques temps après la naissance de son premier roman.Brillant étudiant des Universités camerounaises, il a toujours bénéficié de la prime d’excellence offerte par le gouvernement de son pays. Après un cycle en Master en droit des Affaires et d’entreprises, il officie aujourd’hui comme Chargé des Relations Institutionnelles et des Affaires Juridiques chez MT TELECOMS.


Le paysage littéraire camerounais a connu ces dernières années une cure de jeunesse. Son ouverture à de nombreux jeunes auteurs notamment dans le domaine de la poésie et du roman a participé à cette cure de jouvence. Cette ouverture progressive permet de percevoir un horizon qualitatif marqué par un style jeune, alerte et érectile consigné au travers des œuvres ayant mission de dire le sociopolitique et même la socio poétique des contextes actuels. C’est probablement dans ce sillage qu’il faut situer le roman SURSAUT PATRIOTIQUE d’EPHRAIM LEKA, qui se situe dans le renouveau de l’écrire camerounais. Oui de l’écrire… cette notion littéraire suppose l’assignation d’une mission à l’acte d’écrire qui s’inscrit non comme essentiellement le fictionnel-distractif mais plus comme l’agir inscrit le psychogramme de l’auteur avec pour vocation de dire la société.

Le précieux sésame se compartimente autour de cinq chapitres majeurs comme les cinq… les cinq doigts de la main. Niché dans un prologue et un épilogue, de nombreux titres rappellent la justification cosmogonique du monde « Au commencement était… » et certains riment avec l’attachement à la patrie « Révolution/Résolutions »ce qui fait distinguer deux mouvements qui interpellent à la fois la létale et l’action. C’est la même configuration qu’épousent les données onomastiques relatives à la configuration narrative de l’action au travers du profil des personnages. La cohabitation entre les noms bantous et occidentaux fait transparaitre une logique de l’assimilation identitaire, de la mixité dans un rapport intégral de force dont le présent roman s’efforce à égaliser.

Drapé dans un linceul de deuil symbolisé par le clair obscur matérialisé par les nuances noires et rouges, la première de couverture exprime à la fois le fardeau, l’inévitable, l’amertume, les luttes de libération d’où l’appel au patriotisme. Ce signe est repris par le symbole de la détermination porté par le point fermé qui vient rappeler le combat des nationalistes africains, cubains, noirs américains et dans une certaine mesure camerounais.

L’auteur porte une invite au lecteur à travers les 160 pages de ce donner-à-lire aux peuples africains pour la destruction/construction des jalons de sa libération. Une espèce d’ordonnancement du chaos. Certes, l’action se déroule en Centrafrique dans une lutte d’alternance au pouvoir, des coups d’états, de couardise, de luttes d’intérêts, mais cette métonymie de la partie pour le tout porte sur l’Afrique, objet de machination de l’occident et d’hommes puissants qui dans l’ombre tire les ficèles de l’échiquier ou encore distribue les cartes au détriment des véritables bénéficiaires : le peuple. Le cri de l’auteur est assimilable à un réveil matin d’où l’expression du sursaut qui rappelle une forte somnolence de son personnage principal Joseph Minkoulou ayant passé la majeure partie de sa vie au sein d’une manufacture ; espace urbain et industriel servant de camp tranché aux acteurs de la déstabilisation de la Centrafrique. Ce cri pluriel retentit également au sein de la diaspora centrafricaine à Amsterdam qui vient secourir l’économie de cette terre riche tant dans son sous-sol que dans son sol.


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